Au Pérou, pendant la période coloniale a lieu un syncrétisme entre les Espagnols, les indigènes et les esclaves noirs venus d’Afrique. Issue de ce processus, la musique afro-péruvienne est au coeur de cette production artistique, musicale et académique.

Mobilisés pour le travail domestique et agricole et pour les travaux publics, les premiers esclaves noirs arrivent au Pérou dès le début de la Période Coloniale et s’installent de préférence sur la côte, étant donné le plus grand besoin de main d’œuvre dans cette région. Ainsi, sur la côte péruvienne tout particulièrement, s’initie un long processus de métissage et de syncrétisme culturel entre les Espagnols, les noirs africains et les indigènes. Ce processus est à l’origine de l’apparition de nouveaux genres musicaux et d’instruments de percussion tels que l’emblématique « cajon » afro-péruvien.

Dans ses récents travaux en tant que chercheur, musicien et artiste plasticien, César-Octavio Santa Cruz Bustamante aborde le thème de la musique afro-péruvienne notamment à travers la création de performances musicales, flashs mobs et œuvres d’art.