Table ronde

Disparitions

Cyril Burget et Martine Déotte

06 avril 2023 à 19h

Table ronde et signature avec les auteur.e.s du livre

En cette année commémorative du cinquantenaire du coup d’état d’Augusto Pinochet au Chili et à l’occasion de la publication du livre Disparitions de Cyril Burget et Martine Déotte, les Éditions d’une rive à l’autre  proposent une table ronde sur le thème de « la disparition forcée », modérée par Geneviève Garrigos (ex-présidente d’Amnesty International France).

 

A l’approche de la commémoration des 50 ans – 11 septembre 1973 – du coup d’état du général Pinochet, et alors que plus de cent dix mille personnes restent « disparues » en Syrie, que des civils ukrainiens sont victimes de disparitions forcées, les Éditions d’une rive à l’autre ont réuni les voix de Cyril Burget – artiste -plasticien - et de Martine Déotte - sociologue - dans un travail de mémoire, de témoignage et d’hommage à toutes les victimes de disparitions forcées mais aussi pour rappeler que la disparition forcée est un crime contre l’humanité.

 

Cyril Burget est peintre et plasticien. En s’appuyant sur l’observation et ses modes d’écriture, il explore le rapport entre la présence et l’absence des êtres, ainsi que la mémoire du sentiment. La méthode d’impression sans chimie sur algues qu’il invente et nomme « phycotypie » est à l’origine de son travail qui témoigne des disparus sous la dictature chilienne de 1973.

 

Martine Déotte est sociologue. Elle a enseigné la sociologie comme maîtresse de conférences à l’université de Caen. Au cours de ses nombreux voyages en Amérique latine, dès les années 2000, elle a cherché à décrire et à analyser la spécificité de la « disparition politique » comme technique de guerre. Elle a écrit de nombreux articles sur le mouvement des Mères de la Place de Mai en Argentine et sur le travail cinématographique du cambodgien Rithy Panh qui lutte contre l’effacement du génocide perpétré sous le régime de Pol Pot.

 

Geneviève Garrigos est conseillère de Paris depuis 2020. Née en Algérie, elle a grandit en Argentine, elle a été sensibilisée aux droits humains dès son plus jeune âge, en particulier, aux questions de disparitions forcées et de justice internationale. Elle a été présidente d’Amnesty International France de 2008 à 2016.