Littérature

Silvia Baron Supervielle

En marge & Le regard inconnu

06 oct 2021 à 19h

Rencontre avec Silvia Baron Supervielle à l'occasion de la parution en 2020 de deux titres : En marge (poèmes, Points Seuil) & Le regard inconnu (récit, Gallimard).

En compagnie de Martine Sagaert, Professeur émerite à l’Université de Toulon, René de Ceccatty, écrivain, traducteur et éditeur aux éditions du Seuil et, sous réserve, Guy Goffette, poète et éditeur aux éditions Gallimard.

Silvia Baron Supervielle lira quelques textes et César Stroscio jouera du bandonéon.

 

Le regard inconnu, récit, éd Gallimard

Une femme debout à sa fenêtre regarde la ville entrer dans la nuit, et son regard se perd peu à peu dans les reflets de la vitre. Dédoublée, elle s’invente des personnages qui la promènent dans les lieux-souvenirs de sa vie : la Seine devient le Río de la Plata et Paris, Montevideo. Se disant «en proie aux transformations et sur le point de disparaître», elle a des visions, des révélations qui la font revenir sur les thèmes de ses précédents livres : l’exil, la langue, la peinture, l’oubli, l’amour.
On se laisse emporter par ce voyage, entraîner au fil de ce fleuve de mots aux mille accents lyriques.

 

En marge, poèmes, éd Points Seuil

Le titre donné par Silvia Baron Supervielle à ce volume, qui réunit un choix de ses poèmes et dévoile de nombreux inédits, ne pourrait pas être plus heureux. Le mot Marge renvoie non seulement aux espaces blancs de ses pages, mais encore au concept de rive, que son roman La Rive orientale a consacré, et qui s’applique comme une ample métaphore à ses diverses expériences créatives : de la traversée de la traduction, du changement de langue et de pays jusqu’au miroir des rives confrontées qui surgit de la magie de la distance.

 

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Silvia Baron Supervielle, née en Argentine, aime à se dire un écrivain du Río de la Plata converti à la langue française. Elle a publié une vingtaine de titres – poèmes, essais, nouvelles, récits. Elle est également la traductrice de Jorge Luis Borges ou encore Julio Cortázar vers le français, et de Marguerite Yourcenar vers l’espagnol.