Poésie

Nathanaël

Kayali pour une ouverture

29 janv 2020 à 20h

L'oiseau intraduit par Edouard Glissant
 

Nathanaël dialoguera avec Hervé Sanson, membre associé à l'Item-CNRS, spécialiste des littératures maghrébines francophones. Il prépare plusieurs publications pour 2020, à l'occasion du centenaire de Mohammed Dib.

 

Accusant la forme d'une lettre dispersée, Kayali pour une ouverture, revient sur la traduction de Soleil de la conscience, premier essai publié d'Édouard Glissant, dont l'auteure a fait l'expérience, du passage du français à l'anglais. S'assignant les distances des Amériques, la lettre ne s'écrit sur les traversées rassemblant et déliant les lieux de partance que sont Chicago et Paris afin de s'arriver au bourg de Schoelcher en Martinique. La lettre s'adresse au kayali du texte (héron vert pour le français) afin d'amorcer une réflexion ornithologique sur l'(in)traductibilité. Faisant appel à des voix aussi insolites que Franz Kafka, Germaine Krull, E.J. Pratt, Anton Tchekhov, Claude Cahun ou Aimé Césaire, celle d'Édouard Glissant en demeure l'impulsion à la fois et le marqueur-répondant.