Cinéma

Débords - du cinéma

Georges Didi-Huberman et Laura Odello

10 janv 2018 à 19h

Penser les larmes — un dialogue

Un « débord », indique le Littré, c’est la « partie d’une route qui borde le pavé ». Notre séminaire voudrait d’abord marquer ce qui lie le cinéma à la route, à un frayage du regard. Toujours selon le Littré, le « débord » désigne l’« éruption, en parlant des humeurs ». De fait, c’est aux sécrétions suscitées par les films, telles les larmes, que ce séminaire prêtera aussi l’oreille. « Débord », dit enfin le Littré, c’est un « terme de monnaie » indiquant la circonférence externe d’une pièce. Et c’est donc la dimension économique des excès du cinéma que nous tenterons également d’interroger : là où il s’approche de la pure dépense bataillienne en se portant vers « l’immobilité » ou « l’excès de mouvement ».

 

 

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Dans le cadre du séminaire Débords - du cinéma. Séance suivante : 17 janvier 2018 19h